Henri de Toulouse-Lautrec et ses Affiches

Henri-Marie-Raymond de Toulouse-Lautrec est né le 24 novembre 1864 à Albi en France. A l'âge de trois ans, il a déjà montré sa passion pour l'art. Au baptême de son frère, il voulait signer le document. Quand sa famille lui a dit qu'il ne pouvait pas parce qu'il ne savait pas comment écrire, il a dit qu'il pouvait dessiner un taureau au lieu d'une signature. Tragiquement, en mai 1878 il a cassé la jambe gauche et en août 1879 il a cassé la jambe droite. A cause d'une maladie héréditaire, ses os se sont atrophiés, et il n'a plus grandi. Par conséquent, il ne mesurait que 4' 6" et devait utiliser une canne. Désormais, bien qu'il se moque souvent de lui même, il était très sensible aux remarques des autres pendant toute sa vie. Comme sa famille était aristocratique, il ne devait pas travailler pour vivre en plaisant un public (2-3).

En 1878, Toulouse-Lautrec a commencé ses études artistiques avec René Princeteau, un ami sourd et muet de son père qui se spécialisait dans la peinture des chevaux et des chiens et qui l'encourageait à peindre les mêmes sujets. Léon Bonnet, un peintre célebre, a commencé à donner des leons â Toulouse-Lautrec en 1882. A cette période, il s'est interessé aux individus. Les paysages l'ennuyaient. Quand il a commencé ses études avec Fernand Cormon, il a fait la connaissance d'Anquetic, d'Emile Bernard, et de van Gogh à Paris. Dans ces circonstances, il a développé son propre style et il a perfectionné les techniques essentielles (3-4).

De 1888 à 1898, Toulouse-Lautrec a crée ses meilleurs oeuvres d'art. Il n'a pas seulement peint, il a aussi fait beaucoup d'affiches. On le considère le ma”tre de lithographie. Il travaillait diligement et régulièment. Dans sa vie sociale, il passait beaucoup de temps dans les thêatres, les cirques, les cabarets, et les cafés-concerts. Ses amis étaient les marginalisés, comme les artistes de cirques et de cabarets, des entremetteurs, et des prostituées, peut-être parce qu'il avait peur de ne pas être accepté par la société à cause de sa défiguration. Mais sa vie est devenue de plus en plus sans direction; il visitait des cabarets et des bars et il buvait beaucoup. Il cachait toujours une bouteille d'alcool longue et mince dans sa canne. En février1899, il a eu une dépression nerveuse et a été interné dans un sanatorium. Il l'a quitté en décembre et a recommencé à peindre mais ses peintures n'avaient pas le méme brillant que ses oeuvres avant son épuisement. Le premier mars 1901, il a eu une autre dépression plus serieuse et le 9 septembre il est mort à l'âge de trente-six ans (5-6).

Les deux influences les plus importantes pour les oeuvres d'art de Toulouse-Lautrec étaient Edouard Degas et les estampes japonaises. Degas était son idole et Toulouse-Lautrec a emprunté ses sujets et sa forme de composition. Avec les estampes japonaises, il a appris comment il pouvait utiliser ses contours expressifs pour donner de l''unité à ses compositions, pour employer des silhouettes et des masses de couleur, et changer la perspective (6). On trouve ces effets de ces deux influences partout dans ses oeuvres d'art.

Dans ses affiches et ses peintures, Toulouse-Lautrec essayait de capturer les moments de la vie des individus. Pour atteindre ce but, il n'utilisait pas beaucoup de détails. Il était obsedé par l'idée de rapporter la vie comme elle existe sans apparences et sans l'influence de ses émotions. Ses chef-d'oeuvres sont ses affiches (Feinblatt and Davis 10). On peut y trouver toutes ces caractèristiques.

L'affiche la plus connue de Toulouse-Lautrec est La Goulue, Moulin Rouge (Lucie-Smith Estampe 9). Le Moulin Rouge était un cabaret populaire de la Belle Epoque. On voit l'influence des estampes japonaises dans les masses des couleurs, la silhouette de l'homme et la foule derrière de La Goulue, et les contours expressifs. Cette affiche a beaucoup d'énergie visuelle à cause des danseurs (Estampe 9). L'aspect le plus frappant est comment il a arrangé les deux figures. Le jaune du lustre reflété dans les cheveux de La Goulue et dans le fond et la frisure des plumes du chapeau, le chignon de La Goulue, les pantalons avec des jabots, et le repoussoir courbé de l'homme donne à l'affiche une impression d'unité. On trouve l'aspect réaliste dans ses dessins d'artistes qui sont l'opposé d'images surréalistes (Feinblatt and Davis 14).

Le Divan Japonais.

Il a dessiné ses deux amies Yvette Guilbert et Jane Avril dans l'affiche Le Divan Japonais, une publicité pour un petit cabaret (Lucie-Smith Estampe 19). Yvette Guilbert est derrière l'assistance et l'orchestre et on ne peut pas voir sa tête peut-être parce qu'elle s'est plainte plusieurs fois à Toulouse-Lautrec qu'il l'avait dessinée très laide. Jane Avril se tient royalement et elle et son copain, Edouard Dujardin, un critique de musique et d'art, ne daignent pas regarder Guilbert. L'unité de cette affiche se trouve dans les nuances du jaune du cou de Guilbert, les planches de l'estrade, les cheveux, et la canne de Dujardin. Encore, les contours sensuels d'Avril et de Guilbert se fondent des estampes japonaises. La poignée du viol dans cette affiche est un objet que Degas peint souvent aussi. Au lieu d'idéaliser la main du chef d'orchestre, il dessine sa main avec les poils, un autre exemple de son réalisme (14).

``Confetti.''

Confetti, une publicité pour une compagnie anglaise de feuilles de papier, personnifie le bonheur et la gaiété des Parisiens à la Belle Epoque (Lucie-Smith Estampe 21). Toulouse-Lautrec dessine la chanteuse-actrice, Jeanne Granier qui est connue pour son sourire éblouissant (Feinblatt 25). Ici, la simplicité nous communique beaucoup. Il utilise des masses de blanc et les contours expressifs des estampes japonaises. Il nous fait questionner la gravité en dessinant une femme qui flotte et les mains en haut qui n'ont pas de corps (Lucie-Smith Estampe 21). Cette perte de gravité contribue à la gaiété de l'affiche.

Ce que Toulouse-Lautrec a dit à propos de l'humanite avec ses oeuvres est plus important que son art lui-meme. Peu importe que sa technique ne soit pas parfaite. C'était un roi de l'art graphique et il a révolutionné l'emploi de la couleur. Dans l'art, il a capturé la mentalité de la Belle Epoque.

Bibliography

Cooper, Douglas. Toulouse-Lautrec; U. S. A.: Harry N. Abrams, Inc, 1952.

Feinblatt, Ebria, and Bruce Davis. Toulouse-Lautrec and His Contemporaries: Posters of the Belle Epoque; New York: Harry N. Abrams, Inc., 1985.

Lucie-Smith, Edward. Toulouse-Lautrec; Oxford: Phaidon Press Ltd., 1977.

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Updated 05/95