C'est grâce au sous-marin monoplace Nérée que l'épave gisant par 80 à 90 mètres de fond a pu être expertisée. Les archéologues dirigeaient la mission depuis la surface au moyen d'un écran vidéo et d'un interphone.
Récupération d’une amphore grâce à la
fourche articulée fixée à l’avant du petit
sous-marin. Il s'agit d'une amphore Dressel 1A datant du IIe siècle
avant J.-C.
Schéma représentant le positionnement, grâce au
bras télémanipulateur du submersible, de règles métalliques
graduées, de deux mètres de long chacune, et de trois
cubes-repères servant de base à la topographie : les cubes
matérialisent l'axe longitudinal de l'épave, tandis que,
grâce au bras télémanipulateur du submersible, les règles
sont positionnées bout à bout sur cet alignement, l'une
après l'autre et à tour de rôle, puis sur la
longueur du site. Aux commandes du bras, le pilote contrôle dans
le même temps le cap et l'assiette du Nérée,
tandis que la caméra vidéo archive au fur et à
mesure les données métriques.
Plan du gisement élaboré à partir des
indications du pilote du sous-marin Nérée et des
images du fond.
Fouille Luc Long, DRASM
Photos Philippe Foliot (CNRS/CCJ) ; Dessins Luc Long.