Découvrir

C'est en 1948 que le commandant Philippe Tailliez, pionnier des fouilles archéologiques sous-marines, effectue la première fouille en scaphandre autonome sur l'épave de Madhia, devant les côtes tunisiennes.

Dans les années 50, le professeur Fernand Benoit, directeur des antiquités de Provence, avec l'équipe du commandant Cousteau, basée sur la Calypso, entreprend la première grande opération française dans la Rade de Marseille sur le gisement du Grand-Congloué.

Depuis, les méthodes et les outils de fouilles sous-marines ont progressé, mettant à profit le renouveau des techniques de plongée et adaptant les outils informatiques, magnétométriques, robotiques, créés pour d'autres usages.

Ainsi, un système de navigation et de prospection intégré a été expérimenté sur l'épave de la frégate Hermione en 1992 (Loire-Atlantique).

A bord du sous-marin Rémora mis au point par la Comex, les archéologues ont exploré l'épave de la Sainte-Dorothéa gisant par 72 mètres de fond.

C'est grâce à un robot que l'épave du CSS Alabama coulée par 60 mètres de fond dans une zone difficile d'accès pour les plongeurs a pu être fouillée.

Pour demain, la plongée en saturation, la généralisation des engins de plongée pour explorer de nouveaux gisements situés dans les grandes profondeurs.