Les formations:

Sommaire:

Définitions:

L'horticulture comprend quatre branches principales qui sont:

• La floriculture: production de plantes à fleurs pour massifs, de fleurs coupées, de bulbes, de plantes vertes, etc...
• La pépinière: production et élevage, d'arbres et d'arbustes, ornementaux ou fruitiers...
• Le maraîchage: production de fruits et légumes ou de jeunes plants...
• Les jardins et espaces verts (J.E.V.): création et entretien des espaces verts...

Chaque branche à ses spécialités, par exemple en J.E.V. il y as des élagueurs, des jardiniers de golf , des architectes paysagistes, des paysagistes d'intérieur...

Une mise au point, ne confondez pas entrepreneur paysagiste ou ouvrier paysagiste (se sont des jardiniers) avec paysagiste ou architecte paysagiste (se sont des architectes).

Le métier de jardinier:

Pour l'administration, les entreprises de parcs et jardins ont pour code A.P.E. 014b (réalisation et entretient de plantations ornementales) et dépendent de la chambre des métiers. Leurs activités sont très variées et doivent être signalées lors de l'inscription de l'entreprise au Centre de Formalité des Entreprises, ce sont:

• Création d'espaces verts et entretien " plantation, engazonnement, tonte, traitements, etc... ".
• Débroussaillage, reboisement, élagage.
• La petite maçonnerie " dallages, abris, escaliers, pose de bordures, etc.. ".
• Le terrassement.
• L'irrigation, le drainage.

Cette activité peut être une spécialité ex: création de terrain de sport.

On as coutume de dire que le jardinier est le dernier à passer dans une maison, après les maçons les peintres; conséquence les crédits pour le jardin sont souvent limités. Il est donc pas étonnant que les entreprises soit peu nombreuses. De plus la concurrence est rude, les principaux responsables sont:

• Les petites entreprises d'entretien, qui prétendent tout faire (maçonnerie, serrurerie, jardinage, plomberie...( qui peut prétendre tout faire corectement.)).
• Le travail au noir !
• Les personnes qui s'installent sans réelle compétence (le minimum fixé par l'administration est C.A.P. ou 5 ans d'expérience pour le chef d'entreprise ou un de ses employés ( j'ai vu un vendeur de motoculteurs s'installer en parcs et jardins, après avoir perdu son commerce au bout de 7 ans et tenir 2 ans avec des prix honteux et des finitions elles aussi honteuses.) ).
• Les entreprises de terrassement ou de travaux public.

A part ces considérations terre à terre, voici ce que doit savoir un jardinier pour travailler et éventuellement se mettre à son compte.

Il doit posséder les bases de la botanique, de l'horticulture général ( composition des sols, acidité, réorganisation, les amendements, etc...), de la protection des végétaux ( les parasites, la lutte, les microclimats...), de la maçonnerie, du machinisme agricole, et enfin les bases de son option ici le jardin ( reconnaissance des végétaux, histoire, architecture, les principaux travaux...). Ces bases sont plus ou moins développées selon les spécialisations et selon le niveau d'étude atteint.

Contrairement à ce que pense certaines personnes, nous ne travaillons pas seulement les jours de beaux temps avec les petits oiseaux; il suffit d'ouvrir un calendrier des travaux du jardin pour voir qu'il y a du travail toute l'année peu importe le temps. De même de nos jour il est quasiment impossible de travailler avec la lune ou les saints du calendrier; quand vous devez tailler des centaines de rosiers en mars à 150 francs H.T. de l'heure vous ne regardez pas la lune, le temps presse...

Personnellement ma grande satisfaction s'est de voir se transformer un terrain; partir d'une friche afin d'obtenir un jardin et de le voir évoluer. En plus je ne supporte pas d'être enfermé...

Les formations:

• Le C.A.P.A. (certificat d'aptitude professionnel agricole). A partir du niveau 6ème en trois ans ou du niveau de la 5ème en deux ans, en apprentissage (rémunéré de l'ordre de 900 frs par mois et en fonction de l'age), avec 12 semaines de cours en lycée et le reste en entreprise (5 semaines de congés (30 jours))...
• Le B.E.P.A. (brevet d'enseignement professionnel agricole). Après le C.A.P.A. ou après la 5ème en deux ans au lycée agricole avec deux stage en entreprise
• Le B.T.A. (brevet de technicien agricole ou bac technique agricole). Après le B.E.P.A. ou après une 2nd, en deux ans en lycée agricole avec deux stage en entreprise
• Le B.T.S. (brevet de technicien supérieur). Après un B.T.A. ou un BAC...

Il existe par exemple des B.E.P.A. de jardinier de golf, des B.T.A. de paysagiste (avant d'être architecte), il faut contacter les lycées qui vous interesse pour savoir s'ils préparent a des diplômes génériques ou spécifiques...

Cette page est rédigée par TENAILLON Arnaud (arnaud.tenaillon@hol.fr). Dernière mise a jour le 01/01/98.